Principe (basique) d’une assurance : vous signez un contrat qui stipule que, contre une cotisation régulière (mensuelle, annuelle, peu importe) vous êtes couvert contre un risque sous condition que ce risque ait été définit dans le contrat.
La somme d’argent qui couvre le risque assuré est le plus souvent définit en montant et/ou en durée (avec donc un versement, mensuel ou annuel pendant une durée prédéfinie).
La seule chose qui vous est demandé en échange de cette couverture c’est votre cotisation.
Principe (basique) d’une allocation : en échange d’une cotisation régulière (mensuelle, annuelle, peu importe) l’Etat vous octroi une certaine somme pendant un certain temps si jamais certains événements devaient apparaître (naissance, chômage, maladie etc.…).
La différence entre les deux est très importante, notamment dans le cas du chômage.
Lorsque nous sommes au chômage, l’Etat, la collectivité, la Société nous verse (dans certains cas) une somme d’argent.
Si ce système est une assurance, alors nous avons le droit de voir le contrat que nous avons implicitement signé et de connaitre très exactement les concitoyens dans lesquels nous sommes indemnisés (montant et durée).
De plus, l’Etat (l’assureur) ne peut en aucun cas exiger de nous plus que ce qu’il y a dans le contrat précédemment signé.
Si c’est une allocation, non seulement elle doit être universelle mais en plus, l’Etat peut parfaitement conditionner le versement de cette allocation à un certain nombre de critères.
L’assurance est de droit privé et doit être ouvert à la concurrence.
L’allocation est une dépense sociale publique qui se doit d’être universelle.
On voit donc bien dans quelle ambiguïté les systéme social Français se retrouve (Sécu, et « assurance » chômage) et c’est, entre autre, pour cela qu’il est voué à s’écrouler sur lui même et à devenir de plus en plus injuste et coûteux.
concitoyens->condition ?