…qui propose donc des mesures gadgets, chères, complexes et dont l’utilité est fortement sujette à caution.
Véhicules polluants : la « prime à la conversion »
La première mesure, « c’est la prime à la conversion des véhicules. Pour ceux qui veulent passer d’un vieux véhicule polluant à une voiture thermique à faible émission de CO². À partir de 2018, la prime de 500 euros à 1.000 euros qui existait uniquement pour les ménages à revenus modestes, et qui ne fonctionnait pas bien, sera généralisée à tous les Français propriétaires de véhicules essence d’avant 1997 ou diesel d’avant 2001 (…) Et pour tous ceux qui souhaitent passer à l’électrique, la prime à la conversion sera de 2.500 euros ».
Cette prime s’ajoute au bonus de 6.000 euros pour les véhicules électriques. Selon des informations des Échos de ce lundi, le malus qui s’applique lors de l’achat de véhicules polluants va d’ailleurs être renforcé par le gouvernement, avec des montants plus élevés et un seuil d’application abaissé de 127 à 120 grammes de CO² par kilomètres.
Tiens une prime ridicule qui ne marchait pas ??? Comme c’est étonnant.
Je vous invite à aller voir le prix d’une voiture neuve en France et vous comprendrez que pour la plupart des gens, 500 ou 1000 euros ne sont pas des sommes suffisantes pour susciter l’acte d’achat.
Je vous invite également à aller voir le prix d’une voiture électrique et vous comprendre alors que, de la même façon, 6000 euros n’est pas une sommes suffisante surtout qu’avoir une voiture électrique oblige presque à en avoir une deuxième pas électrique.
Ma proposition : 0% de TVA sur les véhicules électriques et Hybrides rechargeables, installations de bornes de recharges dans tous les nouveaux immeubles, les parkings publiques (ou le stationnement sera « gratuit » pour les voitures électriques), dans toutes les stations-services et incitation à l’installation de bornes dans les « vieux » parking.
Le « chèque énergie » pour les très bas revenus
La deuxième mesure concerne le « chèque énergie » qui après avoir été expérimenté dans quatre départements va être « étendu ». « Il devrait permettre d’aider 4 millions de ménages aux revenus très bas à payer leur facture d’énergie ». Le ministre cite les 4 millions de foyers concernés, touchant moins de 16.100 euros annuels dans le cas d’un couple avec deux enfants, ou 7.500 euros annuels pour un célibataire. Pour gagner en simplicité d’accès, « le chèque sera versé automatiquement, selon un barème allant de 48 à 227 euros par an. Le montant moyen visé s’élève à 150 euros environ. À compter de 2019, il sera revalorisé et passera à 200 euros par an en moyenne. C’est une mesure conséquente, j’y tiens beaucoup, affirme le ministre.
Quel est le rapport avec l’écologie ?? C’est une mesure purement « sociale », rien d’autre.
Ma proposition : Développement des réacteurs au thorium et arrêt des subventions au solaire et à l’éolien. Voilà ce qui fera baisser la facture…
Le crédit d’impôt pour la transition énergétique transformé en prime
En 2019, le « crédit d’impôt pour la transition énergétique (Cite) » sera « transformé en prime, versée dès que les travaux seront achevés ». Le Cite est une aide au financement de travaux d’amélioration énergétique. Nicolas Hulot souligne le décalage qui existe actuellement entre les travaux payés et la réduction d’impôts auxquels ils donnent droit. Pour régler ce problème de trésorerie pénalisant surtout les petits revenus, l’aide sera transformée en prime, versée dès l’achèvement des travaux.
Toutes les réformes visant à manipuler un marché se solde toujours un échec.
Ma proposition : Une prime plutôt qu’un crédit d’impôt, c’est toujours mieux mais si le but c’est d’inciter en faisant baisser artificiellement les prix (ce qui ne marche jamais, voir les APL par exemple) le plus efficace c’est une baisse de la fiscalité et une hausse de la concurrence.
Jusqu’à 3000 euros pour laisser tomber sa chaudière
La dernière des quatre mesures concerne l’énergie de chauffage, avec un coup de pouce « donné aux ménages aux moyens les plus modestes qui veulent changer une chaudière au fioul très polluante, à condition de passer aux énergies renouvelables, comme le bois ou les pompes à chaleur », détaille le ministre de la transition énergétique, qui ne donne cependant pas de barème ou de seuil de revenus applicables. Le montant de l’aide pourra atteindre 3000 euros.
La « clientèle » pour la chaudière au bois ou la pompe à chaleur est en réalité assez réduite… On parle de quelques centaines de milliers de personnes tout au plus…
C’est vraiment de la mesure ultra-gadget…
Ma proposition : Là-dessus rien, c’est complément con…
Fiscalité du diesel, taxe carbone et budget en hausse
Évoquant la convergence de fiscalité entre le diesel et l’essence, le ministre confirme qu’elle doit se faire avant la fin du quinquennat, « en quatre ans ». De même, la taxe carbone, qui vise à taxer les pollueurs en fonction de leurs émissions, voit son augmentation accélérée (passage de 30,50 euros la tonne de CO2 à 44,60 euros en2018 en visant un prix de 100 euros en 2030).
Sur le sujet de l’écotaxe, Nicolas Hulot estime que le « transport routier doit contribuer à l’effort », rejoignant les propos de la ministre des Transports Elisabeth Borne hier à propos des Assises de la mobilité lancées demain mardi.
La France et le diesel ou le parfait symbole de l’incompétence de « l’Etat stratège. » Pour faire des économies l’Etat a favorisé une technologie polluante, alors que les raffineries françaises produisaient surtout de l’essence et pas du diesel.
Ma proposition : TVA à 0% sur une voiture non diesel neuve si vous foutez votre diesel à la casse, hausse des taxes sur le diesel et développement du ferroutage et des camions électriques.
Évoquant enfin les contraintes budgétaires, Nicolas Hulot dit «ne pas se plaindre » alors que son ministère va voir son budget en hausse d’environ 3%. Refusant l’idée qu’une bonne politique publique implique « toujours plus de dépenses », le ministre cite en exemple la nécessité d’accélérer la faisabilité juridique des projets écologiques, comme l’éolien et le solaire, souvent visés par des recours.
C’est probablement la partie de l’article ou l’on peut conclure qu’Hulot est un idiot.
Si les projets d’éoliennes sont si souvent le sujet de recours c’est qu’ils sont antiécologiques car mal placés. Je pense notamment à ce projet visant à installer 8 éoliennes dans le Cantal sur une ligne de crête… Vachement écologique comme projet…
Nicolas Hulot est un politicien comme les autres. Ses mesures sont timides, lâches, pour la plupart inutiles (ou alors à la marge) et servent surtout les intérêts de quelques lobbies.
On reste encore et toujours dans l’étatisme, le dirigisme et l’administratif le plus contraint. Rien n’est libéré, tout est encore plus dirigé, contrôlé, administré, subventionné etc…
Toujours, toujours la même chose.
Bref, la médiocrité politique dans toute sa splendeur.