Le chiffrage de Mélenchon (part 1)
Le chiffrage de Mélenchon (part 2)
Je passe sur les chiffres de créations d’emplois, aussi bien privés que publics qui n’ont aucun interêt puisque parfaitement pifométriques mais tout le monde fait pareil.
Avec quand même cette nouveauté de l’Etat employeur en dernier ressort ce qui revient ni plus ni moins qu’à embaucher des fonctionnaires ou subventionner des emplois…
J’attends dans savoir un peu plus mais je sens que c’est encore une mesure pour employer à ne rien faire des inemployables et manipulant les chiffres du chômage et tout ça, avec l’argent des autres.
Le genre de choses qui n’a jamais marché sur le long terme.
Petit mensonge en passant sur l’embauche de fonctionnaires car les services publics seraient à l’os…
Compte tenu des embauches de ces dernières années, c’est faux mais les nains soumis font volontairement le distinguo entre fonctionnaires de statut et salariés de fonction publique.
Tout eux qui travaillent dans les services publics ne sont pas fonctionnaires.
Ce n’est pas parce qu’il ne sont pas fonctionnaire qu’ils sont plus compétents ou plus efficaces d’ailleurs mais souvent ça aide car ils sont virables s’ils sont nuls, contrairement aux fonctionnaires de statut.
Pour plus de clarté et dans la suite quand je parlerai de « fonctionnaires » je parlerai de tous les employés de la fonction publique, qu’il soit sous statut ou non.
Globalement le nombre de fonctionnaires a augmenté, plus vite que la population et que l’emploi privé, ce qui, compte tenu des économies d’échelles d’une administration, est assez aberrant.
Le problème c’est la répartition entre les différents types de fonction publique et surtout le type d’emplois créé.
Exemple, la fonction publique territoriale a embauché à tour de bras, des gens globalement inutiles et le fonction publique hospitalière a vu ses personnel soignants diminuer mais les personnels administratifs augmenter.
Le problème de la fonction publique c’est un problème de qualité avant d’être un problème de quantité.
Petit point sur l’inflation ensuite avec toujours le même pipoconomiste et le mantra classique de l’inflation c’est bien et de citer les « bienfaits » de l’inflation classique à savoir : baisse du taux d’emprunt réel pour le ménage (si le salaire suit l’inflation, ce qui ne se passera que si tout le reste suit… ce qui est loin d’être fait) hausse des salaires (si plein emploi… ce qui n’est pas fait), baisse du coût d’emprunt de l’état (c’est surtout ça qui intéresse l’Etats).
La relation que fond Liem et Mélenchon sur inflation = hausse des salaires est assez malhonnête.
D’abord parce que l’inflation ce n’est pas comme on le dit la hausse des prix (dont celui du travail, donc de temps en temps le salaire) mais la hausse de la quantité de monnaie.
Hausse de quantité de monnaie qui induit, ou pas, une hausse des prix donc des salaires.
Depuis quelques années maintenant la BCE a injecté des centaines de milliards d’euros dans le systéme (elle a imprimé des billets en gros) sans grand impact sur les prix ou sur les salaires.
Donc la relation est loin d’être automatique mais surtout, si la hausse des salaires entraîne une hausse des prix (ce qui est souvent le cas) alors le gains de pouvoir d’achat est nul et donc l’inflation ne sert à rien si ce n’est surtout à faire baisser le poids de la dette de l’Etat et faire augmenter le volume des rentrées fiscales…
Petit point ensuite sur les prélèvements obligatoires (impôts taxes et cotisation) et nous avons la encore une fois une série de contre vérités.
Tout d’abord, la France est le deuxième pays du monde pour les prélèvements obligatoires, derrière le Danemark. Je vous invite d’ailleurs à aller voir la qualité des services publics Danois qui n’ont absolument rien a voir en terme de qualité avec les Français.
Ces prélèvements obligatoires passeront donc de 45% à 49.1% selon les prévisions (prévisions jamais tenus mais bon…) soit un augmentation de 4.2 point ou une augmentation de 10%… Ce qui est absolument énorme.
Voici maintenant le tableau de 2015
Vous remarquerez que la France est toujours deuxième mais plus proche du Danemark.
Mélenchon ferait donc passer la France en numéro 1. La France aurait donc deux records : celui des prélèvements obligatoires et celui de la fiscalité…
Et tout ça pour quoi ? Qu’est ce qui pourrait justifier que l’Etat prenne autant d’argent au citoyen ?
Quand on voit la qualité des services publics Français et la façon dont l’Etat dépense notre argent (je pense tout de suite à la BPI, ou comité Théodule, au ministères inutiles, au placards dorés de la république etc.…) rien, absolument rien ne justifie cette ponction autoritaire.
Ou alors ça veut dire que les administrations sont ouvertes le week-end, que refaire sa carte grise prend 10 minutes, que le taux de reclassement de Pôle emploi est proche des 80% (12% actuellement il me semble), que les transports en communs sont propres, surs, climatisés et fonctionnent 24h/24 etc….
Ce qui ne semble pas être le cas.
Mélenchon ment également quand il dit que les comparaisons international sur les prélèvements obligatoires sont truquées car « les autres pays ne comptent pas la retraite dans leur prélèvements obligatoires vu que c’est une assurance privée »
Ce qui est totalement faux pour la grande majorité des pays européens dont le système de base est public avec parfois un complément privé, exactement comme en France…
Mélenchon ment et les imbéciles vont le croire…
Vu les services que l’on a pour le prix qu’on paye, on est en droit de douter du bienfait d’autant de prélèvements…
Fin de la part 3
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