Jean-Michel Rocchi : La fraude fiscale pour la gauche c’est comme les riches : c’est les autres. Belle unanimité des parlementaires de tous bords qui ont organisé leur propre quasi non imposition de fait grâce à un système complexe et non connu des Français reposant sur : une indemnité personnelle « parlementaire » (imposable à 25% ce qui est d’ailleurs assez récent) puis une « indemnité complémentaire » (non imposable), un crédit affecté à la rémunération de collaborateurs (parfois leur famille) non imposable et non contrôlé dans son usage… Drôle d’exemplarité ! Ne payant quasiment pas d’impôts pourquoi les parlementaires devraient s’offusquer d’un tranche marginale de l’IRPP proprement grotesque à 75% qui a sidéré le monde entier. La réalité est plus cynique, « La fraude est à l’impôt ce que l’ombre est à l’homme » disait avec justesse Georges Pompidou, elle concerne les TPE et les multinationales, les très riches et les couches basses de la population.
début et suite : Petits comptes entre amis : frauder le fisc ou mal gérer les finances publiques, le calcul de ce qui a le pire impact pour la France