Je ne sais pas si vous avez remarqué mais on assiste en ce moment à une très nette accélération de la fréquence des cérémonies et des commémorations : pour le centenaire de la Grande Guerre, pour l’abolition de l’esclavage, pour le débarquement du 6 juin, pour Oradour… etc. Moins le Président agit, et plus il nous récite des discours sur un ton monocorde. Dans un mois, pour le 14 juillet, il invitera l’Algérie a défiler sur les Champs-Elysées… Donc ça va encore commémorer à plein tube et barboter dans le “devoir de mémoire” avec une frénésie de discours “d’espoir, d’espérance et de volonté” par lesquels le Président normal essayera désespérément de se hisser à la hauteur des géants des Grandes Guerres.
Mais une chose est de faire des discours et de commémorer le passé ou la mémoire ; une autre est de gagner les batailles qui aujourd’hui ne sont plus…
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